Le plus important :
Le Per et l’assurance-vie sont des placements fiscalement avantageux.L’assurance-vie et le PER n’offrent pas les mêmes possibilités d’épargne.
L’assurance-vie et le PER sont deux placements qui s’enrichissent mutuellement.
Per et assurance-vie : deux options pertinentes pour préparer sa retraite.
Il n’est jamais trop tard (ou trop tard) pour planifier sa retraite. Vous pouvez à tout le moins la rendre plus confortable financièrement. L’assurance-vie reste un outil très efficace à cet égard. Elle reste très populaire auprès des Français. Cependant, ce placement n’est pas forcément orienté vers l’épargne retraite. Vous pouvez utiliser vos fonds à tout moment pour créer un projet ambitieux ou pour financer les études de vos enfants par exemple. Pour inciter les Français à épargner pour leur retraite, le gouvernement a mis en place en octobre de cette année le Plan d’Epargne Retraite (PER ) qui remplace les PERP, Prefon, PERCO ainsi que les autres contrats Madelin et offre des avantages fiscaux.
Assurance-vie et Per : une opération de type PER
La majorité des PER sont gérés par des compagnies d’assurance comme les contrats d’assurance-vie. Ainsi, dans les deux cas, le procédé est le même : vous alimentez votre compte d’épargne avec des dépôts d’argent qui sont ensuite reversés sur des fonds en euros, très risqués mais peu rentables, ou sous forme d’unités de compte (actions, obligations, parts sociales, etc.), plus risquées mais qui peuvent être plus rentables en fonction de votre profil de risque et de votre horizon de placement.
L’assurance-vie et Per La disponibilité des fonds diffère
L’assurance-vie est un produit d’épargne. Vous pouvez retirer tout ou partie de l’argent que vous avez investi à tout moment, à la demande de.
Comme son nom l’indique, c’est un produit dédié à la retraite. Les fonds sont conservés jusqu’au moment de la retraite dans le but de compléter sa pension de retraite. Après la retraite, le retraité peut choisir d’être bénéficiaire d’une rente en capital (en plusieurs versements) ou d’une combinaison d’une rente et d’un capital.
A noter que certaines exceptions permettent un déblocage anticipé des fonds sur la base d’une autorisation ponctuelle : le décès du conjoint marié ou pacsé : l’invalidité du conjoint assuré marié ou pacsé, ou de l’enfant : le surendettement : l’expiration des droits aux allocations chômage : la fin d’une activité indépendante suite à une liquidation judiciaire : le déblocage des fonds d’un PER avant le départ en retraite afin d’acheter la résidence principale de la personne qui part en retraite. |
Per et assurance-vie : divers avantages fiscaux
Le premier avantage du PER est le traitement fiscal au moment de l’entrée : les versements volontaires sont déduits des revenus exonérés d’impôt. De plus, dans le cas du PER, en cas de blocage du capital, les gains ne sont pas imposés. Deux avantages majeurs que l’assurance vie ne peut offrir.
Il faut savoir que le versement déductible du PER ne peut pas dépasser 10 % du plafond annuel de la sécurité sociale (Pass) de l’année précédente ou, dans le cas où la formule est favorable, 10 % des revenus de l’année précédente, dans la limite de huit fois le Pass de l’année précédente. |
De l’autre côté, La fiscalité à la fin est plus avantageuse pour l’assurance vie La raison est que seuls les intérêts et les plus-values sont déductibles fiscalement et uniquement le capital. C’est le cas lorsque le contrat d’assurance vie a plus de 8 ans. la partie déductible n’est pas affectée par l’impôt sur le revenu (à hauteur de ). En revanche, les sommes versées sur un PER seront imposées au barème de l’impôt sur le revenu , et les produits (intérêts et plus-values) sont imposés au taux de 30 %. Ceci est le cas quelle que soit la durée du contrat si les versements sont retirés du revenu imposable au moment de l’entrée.
Comment choisir entre le PER et l’assurance-vie ?
L’assurance-vie et le PER offrent des degrés de flexibilité très différents ainsi que des avantages fiscaux. Au lieu de trancher entre les deux options, il vaut mieux les considérer comme des produits d’épargne complémentaires. La pondération des deux dépendra de divers aspects : votre âge et votre famille, votre situation professionnelle et personnelle, vos projets et votre stabilité financière… Par exemple, une personne de 40 ans, fortement imposée et dont la demande de liquidités immédiates n’est pas une préoccupation majeure, est un excellent candidat pour faire pencher la balance vers le PER.